Selon le modèle, l’utilitaire de base se prête plus ou moins bien à un aménagement en auto-caravane. C’est le terme administratif réglementaire. Pour les dimensions, le tableau ci-après donne un aperçu des possibilités. On peut aussi intéresser à la garde au sol, parfois importante à connaitre pour l’usage envisagé du véhicule.
Comparaison des types HL Lxlxh H1 H2 H3 L1 2,50 x 1,80 x 1.70 2,50 x 1,80 x 1,90 2,50 x 1,80 x 2,10 L2 3,00 x 1,80 x 1.70 3,00 x 1,80 x 1,90 3,00 x 1,80 x 2,10 L3 3,50 x 1,80 x 1,70 3,50 x 1,80 x 1,90 3,50 x 1,80 x 2,10 Les dimensions, à quelques centimètres près, peuvent varier en fonction du constructeur. Ça peut être important. Dans mon cas, j’ai éliminé le trafic sur le critère de la largeur…
Si les dimensions sont importantes, il est intéressant de se pencher sur la consommation des véhicules. Le master 3 m’a surpris par sa consommation raisonnable en comparaison avec celle d’un Picasso. La conduite exerce une forte influence sur ce critère. Envisages-là Zen.
La méthode du hasard
Selon le modèle, l’utilitaire de base se prête plus ou moins bien à un aménagement en auto-caravane. C’est le terme administratif réglementaire. Réflexe boncoin, je consulte les annonces dans un rayon de 150 km autour de St-Jeure d’Ay. La raison des 150 km est là pour cibler au plus proche. Au final j’avais trois options… à 400 km ! Alors leçon numéro 1 : la sagesse s’évanouie avec la recherche. Faut le savoir. Sauf si j’achète en neuf, la notion de choix reste modérée. Elle dépend forcément de ce que je trouve en vente avec le budget que je me suis fixé. Ensuite, les caractéristiques s’affinent avec la recherche, par comparaison de véhicules entre eux. Jusqu’à un certain point, je peux choisir le moins pire.
C’est lui !
Là c’est que les illusions de la perle rare sont abandonnées. Tout dépend aussi du délai choisi, arbitrairement ou non, pour faire l’acquisition du véhicule de base. L’idée ayant cheminé, ce n’est plus un truc qui roule. On peu le nommer davantage. Ce véhicule de base est la toile de fond pour l’artiste que je suis (je me projette dans ta tête). Je sélectionne 10 annonces un soir de recueillement, bière du Ch’ti à l’appuie. Ensuite, je laisse mûrir (ou pourrir selon que…) quelques jours, histoire de ressentir un peu mieux les descriptions et les photos. Alors je trie par ordre d’intérêt, avec une colonne « + » et une colonne « – » en face. Comme si j’y connaissais quelques chose. Mais soit, ça me donne de la consistance à acheter une merveille de plus inscrite au registre du monde. Ce n’est pas rien. Dix jours plus tard, après avoir loupé deux belles opportunités, je contacte un concessionnaire pour un Master 3. Nous sommes le 17 mai 2019 et il est à la maison le 26.
Des échanges
Je vais faire un détour pour souligner des échanges remarquables avec Richard, son épouse et Philippe. Richard n’a pas pu me vendre son véhicule parce qu’il est rentré à l’hôpital pour une intervention chirurgical mineure. Philippe vendait son van aménagé, homologable moyennant quelques apports techniques, suite à un accident qui lui a coûté trois doigts de la mains. Son projet était beau. Il avait acheté une bergerie en ruine dans le sud de l’Espagne et son véhicule était sa maison temporaire pour s’installer à terme dans cette bergerie. Il ne devait pas être prêt à tout vendre, forcément. Et après quelques échanges il n’a plus donné signe de vente. La beauté n’appartient pas qu’à la réussite. Elle n’apparaît pas non plus dans les seuls moments de joie ou de bonheur éprouvés. Ma recherche a positionné ces personnes dans mon historie. Ils ont donc leur place à part entière. J’avais bien annoncé technique et pas seulement !
Assemblage du puzzle
Vient le temps où je mets un peu d’ordre, après une formation internet intensive (comprendre par là, s’abrutir un nombre d’heures considérable) je fais le constat que tous les utilitaires ne se ressemblent pas. Il faut donc donner des priorités et faire un vrai choix, quitte à différer le début de la transformation. Ainsi, le risque est moindre de vivre une déception à l’arrivée, de n’avoir pas regardé de plus près toutes les choses à caractère techniques. Oui, la poésie de la vie va de paire avec ce qui vous y même. Après un assemblage du puzzle dans mon cerveau, il y a moins de vide en les pièces (comme pour tout puzzle du reste) et je relie le format pour délimiter les contraintes :
Quelques critères
Quelques critères
- Pas trop de kilomètres (tenue mécanique espérée)
- Pas trop vieux (sensibilité à la pollution)
- Vitrage partiel (latéral ou arrière, peu importe
- Carrosserie en bon état
- Vue de dessous agréable (lire par là, un chassis propre, pas rouillé…)
- Un moteur qui tourne rond et pas d’huile qui suite…
- Je tiens debout dedans avec mes 1m86 et je peux positionner un lit de 120x200cm (on tient à deux sans problème dans cet espace).
Voilà, c’est posé, ferme et définitif, un H2L2. Un mois plus tard, c’est ce master 3 que je retiens (Malika s’en fout un peu, pourvu qu’il y ait ce qu’il faut pour voyager…), acheté à St-Didier-Sur-Chalaronne. Mondialement connu. Merci Max de m’avoir accompagné pour aller le chercher !
Tour du propriétaire
Histoire sans parole…
