Boeing

lundi, 11 janvier, 2021

La vie ne tient jamais à un fil…

Une nouvelle

Je n’ai rien usé, pas la vie, pas les rêves, pas même le silence, oiseaux perdus au fond du ciel, solidaire dans l’aube de l’hiver.

Je vois dans les yeux de la nuit. Je vois dans les yeux de la vie, je vois dans les yeux de l’oublie.

Tandis que les avions se mêlent aux étoiles, on devine les passagers transitaires de l’espace. Non, la vie ne tient pas à un fils, elle tient à la mort. Et parfois, plus arbitrairement, aux Boeings qui s’écrasent…